Le joint est une pièce indispensable dans une installation de plomberie. Lorsqu’il est endommagé, la plomberie dysfonctionne tout simplement. Mais la bonne nouvelle, celle que vous connaissez déjà d’ailleurs, c’est qu’il vous est possible de faire appel à un plombier. Celui-ci se chargera de vous dépanner en remplaçant le joint défectueux. Selon la source du dysfonctionnement de votre installation, vous devez prévoir environ 80 € pour changer votre joint.
Plomberie : qu’est-ce qu’un joint ?
Un joint est une pièce de forme ronde utilisée dans les installations de plomberie pour assurer l’étanchéité de la robinette. Il permet d’empêcher la fuite d’eau dans votre système de robinetterie ou de canalisations. Vous comprenez donc que lorsqu’il se détériore, le joint va laisser l’eau s’échapper de vos raccords.
Même lorsqu’il n’est pas endommagé, il est conseillé de le remplacer chaque fois que vous travaillez sur vos raccords. Cette disposition vise à préserver son efficacité.
À combien s’élèvent les frais du plombier pour un changement de joint ?
Il faut commencer par dire qu’il existe plusieurs cas de détérioration de joint qui peuvent nécessiter de faire appel à un plombier. Mais peu importe le cas, sachez que vous devez prévoir environ 80 € pour vous faire remplacer votre joint. Le plombier va se charger de détecter la source principale du problème et vous dépanner en toute quiétude.
Voici quelques exemples de cas qui peuvent nécessiter de contacter un professionnel pour le changement de joint :
- Si les joints sous l’évier sont endommagés
- S’il y a fuite d’eau au niveau des raccords ;
- Si les joints du lavabo se détériorent, etc.
Notez que le joint se vend généralement moins cher. Son tarif se situe entre 1 et 34 €. Le plombier prend une bonne partie du tarif, puisque le processus de changement de joint est un peu complexe.
Plomberie : comment se fait le remplacement de joint ?
Pour remplacer un joint, le plombier procède en trois étapes essentielles. La première consiste au choix du joint qui va être installé en remplacement. La deuxième va impliquer la prise de toutes les dispositions nécessaires au bon déroulement de l’opération. La dernière consiste à passer au changement du joint avec professionnalisme.
1re étape : Le choix du joint
En réalité, il existe une large variété de joints. Autant qu’ils se présentent, ils répondent chacun à une partie précise d’une installation de plomberie. Au cours de cette première étape, le plombier diagnostique votre installation pour détecter l’essence du problème. Ce n’est qu’après qu’il choisit le joint adapté à la situation.
Selon votre installation et le type de détérioration survenu, voici quelques joints auxquels vous pourriez avoir affaire :
Le joint torique
Ce modèle de joint permet d’assurer l’étanchéité de toutes les pièces mobiles de votre système de canalisations ou robinet.
Le joint en fibre vulcanisée
Le joint en fibre vulcanisée est utilisé sur les installations d’eau chaude et froide ou dans le chauffage. Ce modèle s’adapte aussi bien aux raccords mécaniques qu’aux robinets.
Le joint CNA
Encore appelé joint « vert », le modèle CNA est idéal aux systèmes de raccordements à risques. Il s’agit surtout des installations de plomberie d’eau froide soumises à une forte pression.
Le joint CSC
Aussi connu comme joint « rouge », le joint CSC est conçu avec un serrage mécanique. Cet élément lui permet de s’adapter aux circuits d’eau chaude ou froide, d’huile, d’air ou de fioul. Ce type de joint peut supporter jusqu’à 180°C de température. De plus, il peut résister à une pression maximale d’environ 40 bars.
Le joint CNK
Le joint CNK ou joint « bleu » est couramment utilisé dans plusieurs formes de conduits. Il s’adapte aux conduits d’eau, de gaz, d’hydrocarbure, etc. Vous pouvez remarquer qu’il résiste très fortement à la température (jusqu’à 400°C) et à la pression (100 bars environ).
Le joint plat en caoutchouc
Ce type de joint est généralement utilisé dans un assemblage fait de matière plastique. Dans d’autres cas, il est utile aux raccords fonctionnant sur un système de serrage manuel.
2e étape : Les préparatifs du remplacement
La première action que le plombier entreprend au cours de cette deuxième phase, c’est d’aller interrompre l’arrivée d’eau. Si le joint à remplacer se trouve sur un équipement d’alimentation secondaire, il s’assure de fermer les vannes de canalisation impliquées.
Dans certains cas, le professionnel installe un sceau sous cette canalisation pour recueillir l’excédent d’eau dans le raccord. Aussi, il s’assure de préparer ses outils de travail. Pour un remplacement de joint, les plombiers utilisent généralement deux clés à molette.
3e étape : Le remplacement proprement dit
La dernière étape consiste à l’opération proprement dite. Ici, le plombier procède dans un premier temps à ôter du système le joint détérioré. Il procède au filetage du tuyau en le nettoyant soigneusement avec un chiffon. Après cette phase, il :
- Recouvre la forme du joint du téflon ;
- Positionne le joint sur la partie concernée ;
- Visse la pièce délicatement ;
- Resserre les écrous avec ses clés.
Ainsi, le joint est remplacé avec succès. Mais pour en avoir la certitude, vous devez aller activer l’arrivée d’eau. Si le travail a été bien fait, il ne devrait plus y avoir de fuite d’eau sur votre installation.