Manger bio : quels sont les produits à consommer en priorité ?

Manger bio

Manger bio, une formule autant sanitaire qu’économique pour les adeptes. Êtes-vous sur le point de vous conformer à cette nouvelle habitude alimentaire ? Quels sont les produits à consommer en priorité ? Où les trouver ? Telles sont sans doute vos interrogations actuellement. Découvrons ensemble les produits à consommer en priorité quand on veut manger bio.

Les produits d’origine végétale

Avant tout, il est nécessaire de rappeler que la consommation locale des produits alimentaires signifie la consommation de produits alimentaires cultivés ou produits dans la région ou dans les environs. Les produits locaux principalement cités sont issus de l’agriculture qui est à la base de la production d’aliments destinés à la consommation.

Les fruits

Les fruits ne sont plus réellement à présenter comme étant des produits. Issus de l’agriculture. Les fruits représentent une partie importante de notre alimentation quotidienne et méritent d’être choisis avec grand soin. Consommer des fruits locaux est aussi bienfaisant pour la santé que pour le portefeuille. Si nous prenons l’exemple de la pomme, il est prouvé que la pomme non-bio subit en moyenne 36 différents traitements chimiques.

En effet, la peau de pomme est réputée pour renfermer d’énormes substances nutritives bienfaisantes. Les diverses étapes de traitements chimiques dégradent tous ces éléments nutritifs avant la consommation. Au processus de traitement chimique, s’ajoute l’usage des pesticides lors de la culture. En effet, ces produits à but protecteur contre les rongeurs et insectes ont des effets nuisibles sur l’organisme.

Les légumes

Les légumes tout comme les fruits sont généralement traités à maintes reprises avant leur importation. La salade en particulier contient un taux de pesticides très élevé. Les recherches ont prouvé que les deux tiers des salades contiennent des substances endocriniennes. La France retrouve généralement 16 % de substances chimiques interdites sur le territoire dans les légumes importés. Le céleri est aussi un légume qui demande beaucoup de traitement.

Le céleri se cultive généralement en automne dans un climat pluvieux et venteux. Cela favorise sa capacité à produire des bactéries et des champignons. Les cultivateurs conventionnels font donc massivement recours aux antibactériens et fongicides qui risquent de stagner même jusqu’à la consommation.

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Les produits d’origine animale

Les produits d’origine animale font également partie des habitudes alimentaires communes. La fréquence de leur consommation suscite une attention particulière quant au volet économique et sanitaire.

La viande

En raison de la biodiversité, on retrouve plus de résidus de pesticides dans la viande que dans les légumes. Et ce taux élevé de pesticides est particulièrement inquiétant dans la viande de bœuf. Pour être précis, la viande de bœuf renferme 14 fois le taux de résidus de pesticides observés au niveau des légumes. Pour une meilleure croissance, les éleveurs conventionnels recourent aux antibiotiques et aux hormones à fortes doses.

Ces substances ne sont pas sans effets nocifs sur la santé humaine. La viande qu’elle soit de bœuf ou de volaille est meilleure en production locale. L’élevage local recourt moins aux substances de croissance ainsi qu’aux pesticides. Privilégier la viande locale est ainsi une formule très avantageuse pour les consommateurs.

Le lait

Issus des animaux tels que les vaches, les chèvres et autres, les produits laitiers contiennent 5,5 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux. Les animaux étant fréquemment soumis à des traitements par antibiotiques et hormones pour leur croissance, risquent de fournir du lait qui en contient des résidus.

De plus, les producteurs de lait conventionnel nourrissent les bêtes de fourrage et de céréales non-bio. En effet, il y a donc plus de chance que les produits laitiers issus de tels animaux renferment des substances nocives sur l’organisme des consommateurs. Une fois de plus, les produits laitiers locaux sont à privilégier au détriment de ceux importés.

Les œufs

Les volailles élevées dans des conditions non-biologiques sont réputées pour leur forte probabilité de contamination par la salmonelle. La salmonelle est en effet une bactérie présente dans les injections animales et capables de provoquer des intoxications alimentaires (salmonellose). Les poules élevées dans des conditions biologiquement acceptables sont moins exposées à cette éventualité.

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Pourquoi prioriser la consommation des produits locaux bio ?

Les consommateurs apprécient énormément les produits locaux au point d’en cultiver dans leurs potagers domestiques. En effet, les aliments bio produits localement conservent et jouissent pleinement de leurs éléments nutritifs de base. Les consommateurs les préfèrent dans le but de préserver leur santé et de pouvoir profiter de tous les bienfaits d’une alimentation saine. Les aliments bio produits localement sont réputés pour la conservation de leur goût initial très appétissant. 

Les consommateurs sont perpétuellement à la recherche de ce goût succulent en bouche lors de l’achat des produits alimentaires. Le goût des produits bio est remarquablement distinct et constitue un des facteurs les plus influençant la décision des consommateurs. La production locale est une formule en plein essor rendant ainsi les produits locaux beaucoup plus disponibles sur le marché. 

Quelle formule pourrait donc battre une alimentation saine et à portée de main ? La production locale des aliments bio contribue également à la préservation de l’environnement du fait de l’absence d’utilisation abusive des produits chimiques. La consommation locale bio est donc la formule adéquate pour les écologistes. La production bio ou locale permet également d’avoir des animaux bien portants sans risques d’infections.

Grâce à la production locale dans les conditions bio, les animaux ne sont nourris qu’avec des éléments nutritifs sains, sans éléments chimiques nocifs. Que ce soient les produits issus de ces animaux ainsi que leur viande, les résultats sont parfaitement acceptables sur le plan sanitaire. Malgré le coût légèrement élevé des produits locaux bio, ils restent la meilleure option.

Comment consommer local sans se ruiner ?

La consommation des produits locaux bio est connue pour être un style de vie alimentaire plus ou moins onéreuse. Cependant, l’on peut bien se nourrir de la plus saine des manières sans asphyxier son portefeuille à travers des astuces très simples à appliquer.

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Avoir son propre potager

Le jardin de la maison ou l’arrière-cour peut parfaitement servir de surface de culture de petits plants tels que les légumes de première nécessité. Vous opterez pour des cultures saisonnières faciles à entretenir et très nutritives. Vous pourrez en effet penser à des produits tels que :

  • Les poivrons,
  • Le piment,
  • Les tomates,
  • La fraise, etc.

Ces cultures sont facilement réalisables dans votre petit potager avec un peu de motivation, d’attention et surtout une main verte. Quoi de mieux que d’avoir ses légumes de première nécessité à portée de main juste dans son jardin ?

Prioriser les aliments locaux moins coûteux

Tout le monde ne dispose pas d’une main verte pour pouvoir entretenir un potager. Dans ce cas, sachez quels aliments vous paraissent prioritaires. Vous pourrez par exemple de temps en temps essayer d’alterner les protéines animales avec des protéines végétales.

Les aliments d’origine animale coûtent en effet de manière générale, plus chers que ceux d’origine végétale. Sur le marché, une petite analyse des prix s’impose. Ladite analyse ne doit toutefois pas négliger le volet qualité.

Acheter les justes quantités

La règle incontournable reste l’achat sur-mesure des aliments nécessaires. Cela signifie qu’il faut acheter ce dont l’on a besoin. Les études ont démontré que chaque habitant jette en moyenne 7 kg de nourriture par an. 

Ce taux de gâchis semble insignifiant, mais d’un point de vue un peu plus analytique, constitue d’importantes et considérables pertes. Il serait désormais plus judicieux d’acheter ce dont l’on a besoin en quantité convenable pour qu’il n’y ait pas perte.

En consommant bio et en ajustant l’utilisation des produits alimentaires, nous sauvons nos vies, notre planète ainsi que nos portefeuilles. La consommation locale est l’affaire de tous. Il s’agit néanmoins des produits de première nécessité qui sont généralement appréciés dans leur état frais.

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